Selon l’encyclopédie libre Wikipédia, qui dit social dit existence de relations et de communication entre les êtres vivants. Le terme revêt-là un sens existentiel, une condition sine qua non de vivre mieux, même loin du regard protecteur, du regard parental. Les étudiants étrangers au Maroc, même s’ils sont provisoirement sur le territoire marocain, pour étudier, se doivent donc de développer le social. Il s’agit là de nouer de relations durables, entre étudiants d’une part, et d’autre part avec la communauté marocaine. Pour ce faire, on peut employer les 3 canaux non exhaustifs suivants.
La langue
Un excellent moyen de s’immiscer dans une culture est de parler comme les gens de cette culture. Déjà, l’usage du français comme langue, code de l’enseignement supérieur au Maroc est un atout pour se faire des amis et discuter. Mais pour le faire plus amplement, il est très intéressant de connaître quelques mots du dialecte marocain : le Darija ou quelques mots de langue arabe. Certains étudiants, plus zélés, parviennent à comprendre et parler très couramment le darija. Ce qui est d’ailleurs une belle prouesse. Les marocains apprécient très bien si tu leur dis B’seha lorsqu’ils se parent d’une nouvelle montre par exemple. Ces « petits » trucs permettent d’être sympa, jovial avec tout le monde. La langue permet par ailleurs de pouvoir acheter facilement au marché et de mieux débattre les prix. En même temps, ça fait plaisir à un vendeur ou à un épicier de trouver un étranger parler la même langue que lui. Il devient donc plus ouvert et pourrait devenir le meilleur vendeur ou épicier à vos yeux. Vous devenez son ami.
Aussi, des efforts d’apprentissage de la langue du Maroc peuvent rendre les relations amicales plus ouvertes. Car l’on est devenus frères grâce à la langue. On pourra donc se comprendre beaucoup plus aisément.
Etre réceptif
Etre réceptif est sans doute un atout majeur pour mieux vivre en tant qu’étudiant venant de l’étranger. Il s’agit d’être prêt à s’ouvrir au nouvel entourage dans lequel on débarque, de vouloir vivre de nouvelles expériences et en ressortir mûri. Antoine de Saint-Exupéry a raison quand il énonce dans Citadelle « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis ». Oui pour profiter de son passage au Maroc, il faut accepter cette richesse qui se trouve dans la différence de cultures.
Les marocains, de mon point de vue, sont assez ouverts et c’est bien de leur rendre la pareille en se laissant approcher, en acceptant volontiers de nouer de nouvelles relations avec eux. Les avantages sont très bénéfiques. Je peux citer des invitations dans les familles marocaines, les invitations aux mariages marocains, dont les spectacles sont, je vous l’assure, merveilleux, des découvertes du Royaume marocain à travers ses sites touristiques, la découverte de la cuisine des lieux : le couscous marocain, la soupe Harira et bien d’autres encore.
En dehors de ce qui précède, d’autres expériences sont tout aussi merveilleuses. A cet effet, je vous encourage à participer aux sorties scolaires que pourraient organiser votre faculté, école ou centre de classes préparatoires. C’est des moments « uniques » comme on peut bien le dire. Vous ouvrirez à de nouveaux environnements et vivrez par conséquent des instants inoubliables. Ce qui complète ainsi notre objectif qui est : les études.
Et pour combler le tout, être réceptif permet, grâce au réseau social, de construire, des collaborations sur de différents projets et qui conduira à la poursuite de bonnes relations entre nos différents pays et le Maroc.
Respecter les règles
Afin d’avoir une vie sociale épanoui, il est intéressant pour un étudiant de respecter les règles qu’elles soient tacites ou écrites. A cet effet, je vous invite à respecter les règlements intérieurs des écoles, des internats ou cités, des bibliothèques, et des éventuels appartements que vous pourriez louer. Ainsi donc, on tisse des liens d’amitié avec les responsables des endroits précités, avec les concierges. Cela permet d’être détendu en tout lieu où l’on se meut et d’éviter tout accrochage. Il va ainsi aussi de vouloir et d’être en règles avec ses pièces d’identité.
Une autre règle serait de respecter les marocains, de respecter leur façon de voir, leur religion. Ainsi donc, l’observation de toute prescription en un lieu quelconque est bonne dans la mesure où elle permet d’être plus proches des gens, de faire comme eux. Il va donc sans dire de ne pas perturber le Ramadan au Maroc par quelque moyen qu’il soit.
Ces canaux son tout de même importants pour mieux de se dérider socialement au Maroc. Ailleurs, les discussions avec des camarades marocains ou encore des anciens de nos communautés peuvent élargir nos façons de faire pour se procurer un bien-être meilleur.
Je vous dis donc à la prochaine !